Depuis la grande aventure de la postale, l’Afrique est devenue une destination mythique pour aviateurs de tout poil. Il n’est en outre plus besoins d’avions de raids spécialement préparés pour gagner l’exotisme. François Dabin, fort de ce constat a régulièrement entrepris de gagner le soleil à bord des avions légers de son aéroclub de Sologne.

Tout commence avec un vol d’initiation vers la Tunisie. L’expérience acquise permis d’envisager un vol vers le Maroc, puis une chose en entraînant une autre, ce fut le Tchad dans le cadre d’une mission humanitaire. Preuve si l’en est que l’avion léger reste un formidable outil de voyage, de dépaysement, d’aventure même.

Nécessairement, l’Afrique demande aux pilotes un temps d’adaptation, un certain sens de l’improvisation et surtout beaucoup d’abnégation et de prudence. L’auteur n’est donc pas avare, tout au long de son récit, de nombreux conseils pratiques, tirés de son expérience, qui vont de l’évidence au petit truc qui peut transformer un plan galère en petite aventure pleine d’enseignement.

On passera rapidement sur les photos publiés en fin d’ouvrage, le procédé d’impression choisi ne rendant pas hommage aux paysages magnifiques de ces contrées.

Il manque pourtant à ces récits un je ne sais quoi de trépidant, mais ce livre est à conseiller à qui envisage de porter ses ailes un peu plus loin que le tour de piste habituel.

Frédéric Marsaly.

L’AFRIQUE SOUS MES AILES

CARNETS DE VOYAGES D’UN PILOTE PRIVÉ AU XXE SIÈCLE

François Dabin